NOS AMIS DU CIEL


Janvier : Saint Jean Bosco Patron des Jeunes


 

31 Janvier : Don Bosco

 

Saint Jean Bosco, ou Don Bosco, né Giovanni Melchior Bosco a été canonisé en 1934,  et déclaré

« Père et maître de la jeunesse » par  Jean-Paul II en 1988.

Né en 1815 en Italie dans une famille modeste, il a été élevé par sa mère et a ressenti tôt l'appel à consacrer sa vie aux enfants et aux adolescents.

Après des études dans des conditions difficiles, il est ordonné prêtre en 1841. 

Marqué part la misère des jeunes dans les faubourgs de Turin, il accueille des jeunes dans le besoin et met en place un lieu d'accueil , "Oratoire" école, lieu de loisir et évangélisation. Il bâtit ainsi un système pédagogique  « préventive », axé autour de la paroisse, l’école, la famille et basé sur la confiance, la douceur, l'Amour. 

Inspiré de Saint François de Sales dont il est admiratif,  Don Bosco est Fonde la société de Saint-François-de-Sales et l'Institut des Filles de Marie-Auxiliatrice au service des jeunes, pour répondre à leur besoins et dont les activités variées et nombreuses s’étendent encore aujourd'hui.

 

 Laissons Saint Jean Bosco nous inspirer, afin d'être attentif aux difficultésde nos prochains et leur venir en aide !

 

En Savoir Plus...

Prier avec Don Boso  

 

 

 

 

 

 

 

 


Septembre : La Nativité de la Vierge Marie


 

8 Septembre :

La  Nativité de la Bienheureuse Vierge Marie

est une des treize fêtes mariales du calendrier liturgique. Elle inaugure l'économie du salut et l'inscription du Verbe de Dieu dans l'histoire des hommes. Au cours de cette fête, les fidèles sont mis en présence de la plus haute sainteté humaine reconnue et vénérée par l’Eglise, celle de la Vierge .

Aussi est-ce avec raison que l’église s’écrie en ce jour : « Votre naissance, ô Marie, Mère de Dieu, a rempli tout le monde de consolation et d’allégresse, parce que le soleil de justice, Jésus-Christ, notre Dieu, est né de vous, Lui qui nous a tirés de la malédiction où nous étions plongés et nous a comblés de bénédictions ; Lui, qui, ayant ruiné l’empire de la mort, nous a introduits dans la vie éternelle. » Cette fête, en effet, doit être une réjouissance universelle ; ce n’est pas un heureux présage pour une ville ou pour un peuple, mais pour l’humanité tout entière.

Joachim et Anne, ses parents, étaient de la race de David, de laquelle devait naître le sauveur promis au monde ; mais ils étaient avancés en âge et n’avaient point d’enfants ; donc nulle espérance humaine pour eux de donner naissance au Rédempteur attendu.

Dieu, qui aime à confondre les calculs des hommes et les prévisions naturelles, jugea autrement et renouvela pour Joachim et Anne la merveille dont l’Ancien Testament nous rapporte plusieurs exemples. Les deux vieillards reçurent l’annonce des desseins de Dieu, et au temps marqué Marie paraissait au monde. Toute pure, toute immaculée avait été sa conception, toute pure et toute privilégiée fut sa naissance.

Quelle joie ce jour-là dans la maison de Joachim ! Figurons-nous combien devait être ravissante cette enfant de bénédiction, sanctifiée dès le premier instant de sa vie, et dont les facultés n’avaient pas connu un seul instant le sommeil ni l’imperfection ! Les saints ne tarissent pas d’éloges sur la naissance de Marie : « Avant la naissance de Marie, disent-ils, le monde était enseveli dans les ténèbres du péché ; avec elle paraît l’aurore qui annonce le soleil de justice. Parfaite dès sa naissance, Marie ne fit que croître chaque jour en vertus… »

Astre toujours progressant en lumière, si beau dès son apparition, qu’il devait être éblouissant au terme de sa course ! Quel bonheur pour les élus de contempler au ciel les merveilles opérées par Dieu en Marie ! Unissons-nous à l’Église qui l’honore aujourd’hui sous cent titres différents dans une multitude de sanctuaires vénérés.

Illumine nos âmes ô Très douce mère, toi la source de notre espérance et l aurore du Salut.

Nous t aimons , Mère admirable et douce Vierge

 

 

 

 

 


Février : Sainte Joséphine Bakhita


 

L'Esclavage Fécond...

 

On peut passer sa vie dans toute sorte d’addictions, d’esclavages, d’humiliations et de souffrances sans vraiment en tirer bénéfice. Mais quel bénéfice peut-on bien tirer de la souffrance?

Aucune personne, saine d’esprit, ne souhaite souffrir. La souffrance nous est imposée en général. Soit que nous avons fait un mauvais choix de vie, un emploi qui ne nous correspond pas, un mariage pour de mauvaises raisons, un accident de la route qui nous a rendu invalide, une situation financière sinistrée et asséchée, un parent ou un enfant qui décède trop tôt et qui nous laisse dans une souffrance indescriptible...

Les visages de la souffrance et du malheur sont multiples.

Mais que faire de ces circonstances défavorables ?

Sainte Joséphine Bakhita a bien des choses à nous apprendre sur la souffrance; mais mieux encore, sur le grand trésor que nous pouvons en tirer si nous savons que c’est « par les meurtrissures [de Jésus] que nous avons la guérison ». Isaie 53,5. Bakhita (prénom signifiant la chanceuse) est née au Soudan dans la région du Darfour, elle fut enlevée à l’âge de 9 ans et fut vendue comme esclave à de nombreuses reprises. Avant elle, sa sœur avait été capturée et vendue. Elle subira des mauvais traitements, des scarifications, des coups de fouets violents, des réprimandes, des humiliations...

Enfin libérée, elle devint chrétienne puis religieuse à Venise chez les Filles de la Charité et passa le reste de sa vie dans le Christ. Morte en 1947, Joséphine Bakhita sera canonisée en l’an 2000.

Elle déclarera : « Si je rencontrais ces négriers qui m'ont enlevée et ceux-là qui m'ont torturée, je m'agenouillerais pour leur baiser les mains, car si cela ne fût pas arrivé je ne serais pas maintenant chrétienne et religieuse ».

La souffrance est amère. Mais, si c’est une souffrance offerte à Dieu, alors elle devient un terreau fertile pour que naisse en nous l’espérance en Celui qui ne déçoit pas: JÉSUS LE RÉDEMPTEUR, LE VAINQUEUR DU MONDE; LE VAINQUEUR DE LA MORT. Jésus veut triompher avec nous, il veut que nous nous déchargions sur lui quand c’est dur; quand tout semble fermé et compliqué; quand tout n’est que souffrance et que l’horizon semble complètement bouché. Offrir ses souffrances et vivre dans l’action de grâce, dire oui à l’esclavage d’amour que nous propose Dieu: c’est cela l’esclavage fécond. 

Jean-Louis Mambo

 

 

 

Prière de  Sainte Joséphine Bakhita

« ô Seigneur, si je pouvais voler là-bas, auprès de mes gens et prêcher à tous à grands cris ta bonté: Oh, combien d'âmes je pourrais te conquérir! Tout d'abord ma mère et mon père, mes frères, ma sœur encore esclave... tous, tous les pauvres Noirs de l'Afrique, fais, ô Jésus, qu'eux aussi te connaissent et t'aiment ! »  Prière de  Sainte Joséphine Bakhita

 

Aller plus loin ..

 

 

 

 

 


Janvier : Sainte Agnès


 

Pour Jésus suis-je prête à tout?

 

 

Cette question peut s’avérer assez déstabilisante au moment de commencer cette nouvelle année civile. Pourtant, Jésus qui est venu dans le monde, nous la pose encore aujourd’hui comme il l’a posé à Pierre: « m’aimes-tu? ».

Cette question nous propulse à la brèche, elle nous place sur la ligne de crête de nos vies. Elle rappelle aussi ce que Dieu a demandé Abraham: « Quitte ta famille et va dans le pays que je t’indiquerai ».

Dieu s’adresse à nous au présent et nous introduit, si nous l’acceptons, dans un futur dont nous n’avons que la promesse.

En quelques sorte, le Seigneur nous communique le titre du livre de notre destinée sans nous en donner le contenu. Ce contenu, lui seul le connaît et il veut que nous nous y engagions avec confiance, abandon et fidélité.

Pour notre père Abraham, le chemin vers l’accomplissement de cette promesse n’a pas manqué de mordant et de suspens. Devoir sacrifier son fils chéri est une chose difficile à accepter, encore moins à réaliser.

 

En ce début d’année, parmi les Saints que l’Eglise nous donne de faire mémoire, le récit du martyr de Sainte Agnès m’a particulièrement aidé à prendre la mesure de l’exigence que notre attachement au Christ requiert.

Agnès, seulement âgée de 12 ans et convertie à la religion chrétienne en secret, est courtisée par le fils du préfet de Rome. Rejetant ses avances en lui déclarant qu’elle est déjà fiancée à quelqu’un d’un rang éminemment supérieur à lui, son prétendant en tombe malade. Contrainte par le Préfet de sacrifier aux dieux romains sous peine d’être enfermée dans un lieu de prostitution, Agnès résistera pourtant vigoureusement et y sera conduite de force, toute nue, à travers la ville. Ses cheveux, poussant miraculeusement vont cacher sa nudité. Mieux, à son arrivée dans ce lieu infâme, un ange l’enveloppera d’une lumière éblouissante, faisant de cet endroit, un lieu de prière.

Loin de se décourager, le jeune prétendant revient à la charge, mais perd brutalement la vie, étranglé par un démon. La décision du préfet est prise, Agnès sera brûlée vive en place publique. Devant le bûcher qui brûle sans jamais consumer la jeune fille, le bourreau finit par l’égorger. Agnès déclara avant le coup mortel : "Celui qui le premier m’a choisie, c’est Lui qui me recevra"

 

L’exemple de Sainte Agnès, comme celui de tous les Saints, nous révèle que notre engagement à la suite du Christ nous enjoint à faire des choix radicaux. Choisir la chasteté plutôt que la débauche; choisir la vérité plutôt que le mensonge; choisir la confiance plutôt que la peur; choisir l’amour plutôt que la haine contre ceux qui nous font du mal; refuser la violence alors qu’on nous violente; embrasser La Croix chaque jour et vivre dans la joie du Christ; s’abandonner à Jésus et tout attendre de Lui; croire même quand c’est difficile; vivre les béatitudes dans un monde qui rejette le Christ; soutenir le pauvre et le sans domicile fixe; s‘engager pour la mission d’évangélisation.

Le Seigneur ne nous demandera pas nécessairement le martyr. Mais il nous invitera à poser des actions simples, qui pourtant, vont creuser en nous les sillons où couleront les eaux vives du Saint-Esprit.

 

 Prier  Sainte Agnès ( fêtée le  21 Janvier ) : 

Jean-Louis Mambo

 

 

 

 


Décembre : Jésus figure parfaite de la Sainteté


 

Viens Emmanuel !

 

 Quand vient la période de Noël et que brillent de mille feux nos villes et nos maisons, nous souhaitons que ce moment sera meilleur que tous les autres. Nous espérons que ce noël ressemblera au Noël de notre enfance; ou du moins à l’idée idyllique que nous nous en faisons. Chacun rivalise d’inventivité pour les décorations, les cadeaux les plus beaux, les plus insolites, les plats les plus succulents.

Nous voulons tous nous distancier de la tendance consumériste qu’est devenu Noël. Mais, y échappons-nous vraiment?

La Nativité est-elle ce moment spécial où Jésus, lumière du monde, vient briller et renouveler notre terre?

Jésus vient comme un enfant sans défense, qui ne peut compter que sur ses parents: Marie et Joseph. Il se présente à nous comme le plus petit qui, à cause de son jeune âge, peut être méprisé, rabaissé par les plus grands. Jésus vient comme un conquérant des cœurs. Un conquérant qui prend le chemin de l’exil. Jésus est en exil sur cette terre qu’il vient sauver, en exil pour nous, chez nous et avec nous. Jésus nous rejoint sur nos chemins de traverse pour souffrir avec nous puis repartir avec nous sur la terre de notre bénédiction, la terre de notre miracle, la terre de notre croissance. Il est bon et il doux cet enfant qu’il nous est donné de contempler dans la crèche de Bethlehem. Crèche de misère, crèche qui nous rappelle le sang versé des enfants innocents sacrifiés pour que ne vive pas celui qui vient nous libérer des oppresseurs. Mais Dieu est grand, même dans sa pauvreté, même dans son humilité. Il est Seigneur, Éternel et souverain.

De nombreuses personnes ont du mal à accepter que ce Dieu si puissant, vienne à nous avec autant de fragilités.

Le début de la vie du Sauveur est pleine de rebondissements, de suspens. Oui, nous sommes bien loin des naissances entourées de douceur ou la seule préoccupation des parents est de s’inquiéter que bébé fasse rapidement ses nuits.

Jésus est en marche avec Marie et Joseph.

La Sainte Famille marche vers le chemin de La Croix, le chemin de la résurrection.

Nous pouvons alors nous réjouir d’avoir pour guide, dans nos défis de chaque jour un père adoptif obéissant et attentif aux motions de Dieu comme Saint Joseph et une mère douce et adoratrice comme Marie.

Oui Marie est première en chemin, première adoratrice, première à genoux devant le fils qu’elle porta.

 

Venez! Adorons Jésus car il mérite notre adoration, nos louanges et notre amour. Si nous l’aimons, il nous donnera sa paix profonde; cette paix qu’aucune circonstance ne peut troubler!

 

Joyeux Noël !!!

 

Approfondissons notre méditation du mystère de l’incarnation 

En Savoir Plus

 

 

Jean-Louis Mambo

 

 

 

 


Novembre :  les âmes du purgatoires                                              & Sainte Metchilde


 Dieu dans notre histoire 

Devant les drames de nos familles, devant les histoires simples ou complexes de nos vies, Dieu ne change pas. Il prend en compte toutes les situations, toutes les douleurs, toutes les peines et les joies. Dieu nous connaît personnellement et nous a créé, chacun avec patience et amour. S’il nous connaît, cela signifie qu’il connaît aussi toute notre lignée depuis nos aïeuls les plus reculés jusqu’à ceux que nous avons connu ainsi que les vivants que nous appelons nos proches. Notre Dieu est si merveille que lorsqu’il bénit, il bénit sur plusieurs générations.

 

C’est pourquoi, le mois de Novembre qui est consacré aux âmes du purgatoire, à ces âmes qui sont en transition plus ou moins longue, est si important pour que nous maintenions le lien qui nous unit à nos aïeuls. Prier pour eux est alors une nécessité de charité. Car ce que nous demandons avec foi et insistance pour d’autres, Dieu l’accordera aussi pour nous si nous nous retrouvons dans le feu purifiant du purgatoire. Ce que nous demandons de bien et de bon pour les autres, ruissellera sur nous assurément toujours par la grâce de Dieu. 

A l’heure où un peu partout, on s’attaque aux arbres généalogiques pour les briser, les casser, les détruire avec fracas, rappelons-nous que la famille est le fruit d’un long processus de transmission du sang entre plusieurs personnes qui partagent les mêmes gènes et perpétuent ainsi l’existence d’une famille tout entière. Et, prier la miséricorde de Dieu pour nos disparus, c’est invoquer la grâce salvatrice de notre Seigneur sur nos géniteurs. De façon plus large, nous confions les membres de notre grande famille qu’est l’Eglise.  

La Sainte Vierge nous invite instamment à prier pour ces âmes. Elle ne cesse de nous le rappeler dans ses nombreuses apparitions à travers notre belle terre, à travers les visions et les songes, les révélations privées... Oui, demandons la charité pour les autres, Dieu nous le rendra au centuple. 

« Ce que vous aurez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à mois que vous l’aurez fait ». Mathieu 25,40

 

Avec Sainte Mechtilde de Hackeborn ( 1241 - 1298), figure de la Mystique rhénane, moniale cistercienne faisant partie des fondatrices de la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus, prions pour les âmes du purgatoire :

https://montligeon.org/priere-de-sainte-mechtilde/

 

Jean-Louis Mambo

 

 

 

 


OCTOBRE  : Sainte Thérèse, Athlète de l'Amour !


Ne t’ai-je pas commandé : « Sois fort et courageux ! ? Ne crains pas, ne t’effraie pas, car le Seigneur ton Dieu sera avec toi partout où tu iras.  Josué 1,9.

La petite Thérèse de Lisieux a sans doute eu en mémoire ce passage plein d’espérance et de confiance du début du livre de Josué alors qu’elle « passait de ce monde à son Père ». Sa souffrance extrême est causée par la tuberculose qui la ronge profondément. Déjà un poumon est fichu et le second est sévèrement atteint. Le mal s’étend jusqu’aux intestins. Dans la souffrance la plus intense, Thérèse confie : «si le bon Dieu le veut bien, mon ciel se passera sur la terre jusqu’à la fin du monde. Oui je veux passer mon ciel à faire le bien sur la terre ».

 

Parler de Thérèse en commençant par la fin pourra vous paraître abrupt et choquant. Pourtant, cette jeune fille que l’âpreté de la vie n’a pas épargné dès le départ, et dont le parcours est unanimement loué par les croyants comme les athées, les pratiquants comme les non-pratiquants, cette jeune fille dis-je, a franchi avec succès les épreuves qui jalonnent le chemin des saints. L’épreuve semble inévitable sur le chemin de la sainteté. Non pas qu’il faille désirer souffrir. Oh non ! Notre Dieu ne prend pas plaisir à nous infliger des souffrances depuis son poste de commandement du ciel. Ses pensées ne sont pas nos pensées. Il est un Dieu amoureux de sa créature. Il nous propose un contrat d’amour. Il nous propose de nous plonger dans son océan de miséricorde infinie. 

Oui grâce infinie devant un tableau humain ensanglanté par le mal et le péché. Tableau ensanglanté qui a revêtu le Christ et qui devient immaculé par le sang de l’Agneau, le sang du Jésus, Le sacrifice de l’enfant Jésus.  Ce sacrifice nous rappelle au loin, Moïse, jeté et sauvé des eaux ; Joseph vendu par ses frères… 

Plus près de nous, dans l’histoire et même dans la légende ouest africaine de la reine Abla Pokou et son enfant sacrifié pour que soit sauvé le royaume Akan. Plusieurs récits qui présentent toujours le tableau de l’innocent, de l’enfant qui est donné pour éviter le péril, pour racheter, pour libérer un peuple. 

 

Sainte Thérèse de l’enfant Jésus était aussi une jeune fille qui, du haut de ses 15 ans à peine, voulut se faire religieuse. Elle ira jusqu’à Rome et demandera au Pape l’autorisation d’entrer au Carmel. Quelle audace ! Quelle persévérance ! 

La petite orpheline de Lisieux nous montre la voie. Une voie faite d’amour et de confiance. C’est une voie simple pour tous, une voie qui ne demande pas d’artifices, de fausse humilité, de grandes actions extravagantes, de belles paroles creuses ou compliquées, ou des défilés de beaux vêtements. Cette voie, « sans transports » qu’elle nous propose est faite de petits riens, de petites offrandes quotidiennes à Dieu, de renoncements et par-dessus tout, de services rendus gratuitement à la communauté, à l’entourage, à la famille, de la transmission aux autres de la joie évangélique que l’on expérimente à l’intérieur de soi. 

« La joie réside au plus intime de l’âme ; on peut aussi bien la posséder dans une obscure prison que dans un palais ». 

En savoir plus.

 

 

 


SEPTEMBRE : un Festival de Sainteté pour une rentrée remplie de Dieu !


En Septembre, l’Église a choisi de célébrer en fin de mois les Archanges Saint Michel, Saint Gabriel et Saint Raphaël. Quelques jours plus tard, au début du mois d’Octobre, mois du Rosaire, nous célébrerons les Saints Anges Gardiens.

Ce mois est aussi riche de la mémoire de nombreux Saints ! Et pas des moindres… : Saint Grégoire le Grand ; Saint Corneille, Saint Pio de Pietrelcina… Nous célébrons aussi la Nativité de la Vierge Marie, Notre Dame des Douleurs et La Croix Glorieuse. 

Ce mois est donc riche et rempli de sainteté. L’Église semble nous inviter à la sainteté à travers les portraits de ceux que nous célébrons. 

C’est aussi un appel à nous intéresser d’un peu plus près à la vie de ces femmes et de ces hommes qui nous ont précédé dans le Royaume d’éternité. Comme le Christ, ils ont vécu sur la terre, avec les mêmes défis, les mêmes combats contre le péché et l’emprise du mal. Ne nous serait-il donc pas naturel de recourir à eux, à leur merveilleuse intercession ? OUI. N’hésitons pas. Ils nous attendent et sont pourvoyeurs de grandes intercessions car ils savent combien le péché et l’attachement aux joies de ce monde sont un frein à notre élévation. 

Qu’est-ce qu’un Saint ? Un grand pécheur qui s’est progressivement abandonné à la miséricorde de Dieu en tournant le dos à l’esprit du monde. 

Nous sommes, pour encore un peu de temps, ici-bas. Mais notre cité se trouve dans les cieux. Le Seigneur nous y donne rendez-vous. Et il nous envoie ses messagers, les Anges et les Archanges. Ne les oublions pas dans nos prières, ne les mettons pas de côté. Ils sont là pour veiller sur nous et aussi pour nous transmettre des messages de la part de Dieu. Ils nous défendent dans les combats (Saint Michel), nous transmettent des messages (Saint Gabriel), nous guérissent de nos maladies (Saint Raphaël).

Marie, notre mère, s’est rendue attentive, comme Joseph, à la Parole que l’Ange lui a adressé de la part de Dieu. Dans son cœur, pas d’incrédulité, pas de cartésianisme. Juste une disponibilité aux multiples canaux employés par la grâce. Regardons Marie, et faisons comme elle.


AOUT : Saint Maximilien-Marie Kolbe


Prêtre et martyr , Fondateur de la :    « Mission de l'Immaculée »

 

"Maximilien Kolbe (de son prénom de baptême: Rajmund) naît le 8 janvier 1894 à Zduńska Wola, pas très loin de Lodz, en Pologne. Il était le fils de Jules et Marie Dąbrowska.

Adolescent, il se sentit fasciné par l'idéal de saint François d'Assise et entra au petit séminaire des Franciscains conventuels (dits Cordeliers) de Léopoli.

Après le noviciat, il fut envoyé à Rome, au Collège International de l'ordre, pour y faire ses études ecclésiastiques. En 1915, il fut diplômé en philosophie puis, en 1919, en théologie.

Alors que l'Europe est déchirée par la Première Guerre Mondiale, Maximilien songe à une grande œuvre au service de l'Immaculée pour l'avènement du Royaume du Christ.

Le soir du 16 octobre 1917, il fonde avec quelques compagnons la « Mission de l'Immaculée », qui a pour but la conversion et la sanctification de tous les hommes par l'offrande inconditionnelle à la Vierge Marie.

Il est ordonné prêtre en 1918 et, en 1919, une fois ses études ecclésiastiques terminées, il rentre en Pologne pour commencer à Cracovie un travail d'organisation et d'animation du mouvement de la « Mission de l'Immaculée ».

Comme moyen de liaison entre les adhérents du mouvement, il fonde la revue « Le Chevalier de l'Immaculée ». Cette revue est toujours publiée de nos jours en Pologne.

En 1927, encouragé par la progression importante du nombre de collaborateurs consacrés et de membres de la M.I., il transfère le centre d'édition à Niepokalanów, ou « Cité de l'Immaculée », près de Varsovie, qui accueillera plus de 700 religieux. Ceux-ci se consacreront à évangéliser le monde grâce à l’utilisation des moyens de communication sociale.

En 1930, il part avec quatre autres frères pour le Japon, où il fonde « Mugenzai No Sono », ou « Jardin de l'Immaculée », dans la banlieue de Nagasaki et y imprime une revue mariale. Cette « cité » restera intacte après l'explosion, en 1945, de la bombe atomique sur Nagasaki.

En 1936, il rentre en Pologne, appelé par la croissance de la communauté religieuse et l'expansion de l'activité éditoriale : onze publications, parmi lesquelles un quotidien de grande audience dans les classes populaires : il tire à 228.560 exemplaires, et le « Le Chevalier de l'Immaculée » à un million d'exemplaires.

Le 1er septembre 1939, la Seconde Guerre Mondiale éclate. Niepokalanów est bombardée et saccagée. Les religieux doivent l’abandonner. Les bâtiments sont utilisés comme lieu de premier accueil pour les réfugiés et les militaires.

Le 17 février 1941, le Père Kolbe est arrêté par la Gestapo et incarcéré dans la prison Pawiak de Varsovie. Le 28 mai de la même année, il est déporté au camp d’extermination d’Auschwitz, où on lui assigna le numéro 16670.

Fin juillet, un prisonnier s'échappa. En guise de représailles, le commandant Fritsch décide de choisir dix compagnons du même bloc et les condamne injustement à mourir de faim et de soif dans le «souterrain de la mort ».

À la stupeur de tous les prisonniers et des nazis eux-mêmes, le père Maximilien sort des rangs et s'offre pour remplacer l'un des condamnés, le jeune sergent polonais François Gajowniczek. De cette manière inattendue et héroïque, le Père Maximilien descend avec les neuf autres prisonniers dans le « souterrain de la mort » où, les uns après les autres, les prisonniers meurent, consolés, assistés et bénis par un saint.

Le 14 août 1941, le Père Kolbequitte sa demeure terrestre, pour la rencontre avec Dieu, suite à une injection d’acide phénique. Le jour suivant, son corps fut brûlé dans le four crématoire et ses cendres dispersées au vent."

 

 Fête : 14 Août 


MAI : Sainte Rita


SAINTE RITA

(mai 1381 -  22 mai 1457)

Réligieuse Augustine, de nationalité Italienne, sœur Rita de Cascia de son vrai nom Marguerite Manchini est Béatifiée en 1628 par le pape Urbain VIII puis canonisée le 24 mai 1900 par le pape Léon XIII.

Sainte Rita est invoquée

pour les causes désespérées, impossibles; pour les situations difficiles, femmes mal mariées, malheurs, souffrances et détresses.

 

Fête :  22 mai.



AVRIL : Saint François de Paule


Saint François de Paule

(27 mars 1416  -  2 avril 1507) 

 

Religieux Italien ermite,  fondateur de l'ordre des Minimes. canonisé par Léon X en 1519.

Il voulait se faire appeler le plus petit, le Minime, parmi les enfants de Jésus-Christ.

 

Fête : 2 avril.



MARS : Saint Joseph, Père adoptif de Jésus


 "Joseph fut l'homme juste, que Dieu donna comme époux à la Vierge Marie, la Mère de Dieu. Il fut le serviteur fidèle et prudent, à qui Dieu confia la Sainte Famille. Saint Joseph veilla comme un père sur le Fils Unique de Dieu, Notre Seigneur Jésus-Christ, conçu par la puissance du Saint-Esprit.

Selon le Plan divin, le Messie devait naître d'une Vierge. Mais, le Verbe fait chair et sa jeune mère, avaient besoin d'un protecteur qui tiendrait la place d'un père terrestre, d'un gardien fidèle et dévoué qui les entourerait de son affection, et dont le travail les ferait vivre. Joseph devait donner au Seigneur son état civil, son insertion dans la société.

Joseph était de la descendance de David. Mais, tout en ayant cette ascendance royale, il vivait dans des conditions très modestes. Il  était un homme simple, pauvre, silencieux, humble et doux, patient et fort, plein de bonté, de piété, de fidélité à la Volonté de Dieu. 

 

Se soumettant à la Volonté divine. Marie devint l'épouse virginale de Joseph. Leur union très pure de deux virginités, destinées à se protéger l'une l'autre, et dont la fidélité avait justement pour but de garder entre eux cette chasteté qui les unissait. 

Dieu a confié à Joseph, non seulement ce qu'il a de plus précieux dans tout l'univers, mais ce qui dépasse le prix de tous les univers possibles : Jésus, son Fils, et Marie, sa Mère. Comme le patriarche Joseph avait eu autrefois entre les mains, tous les grains de l'Egypte, ainsi à l'aube des temps nouveaux. Dieu a confié à Joseph la garde des mystères du Salut.

 

Joseph est l'homme de la Volonté de Dieu. La foi et l'obéissance sont des vertus qui brillent dans l'âme de Joseph, comme dans celle de Marie, d'un très vif éclat.

 

 Saint Joseph se laisse conduire comme un enfant par Dieu, sans murmure. Joseph est l'homme juste et généreux, prêt à tous les sacrifices, abandonnant sur l'heure les conseils de la prudence humaine, pour obéir promptement aux ordres de Dieu. Pour Joseph, le service de Dieu prime et domine tout. Il assujettit toute sa vie au bon plaisir divin.

 

Joseph est l'homme du devoir d'état. Il a accompli fidèlement, avec beaucoup d'amour, son humble devoir de chaque jour. Ses actions ordinaires étaient valorisées par un grand amour de Dieu et du prochain. Il est vrai que, dans le contact quotidien avec le Cœur de Jésus et le Cœur de Marie, son amour ne pouvait manquer de s'élever à la plus haute perfection.

 

Joseph est pour nous un protecteur de choix. Modèle de la vie intérieure, saint Joseph, au dire de Sainte Thérèse d'Avila, favorise singulièrement le progrès spirituel des âmes qui se recommandent à lui "

 

Fête : 19 Mars


FEVRIER : Sainte Agathe de Catane


 

"Sainte Agathe est la sainte protectrice des nourrices.

Agathe dont le nom en grec agathê signifie bonne, est née en Sicile à Catane, au pied du volcan de l’Etna. Elle décide de rester vierge et de consacrer sa vie au Christ.

Lorsque le préfet romain Quintianus, ayant entendu parler de sa grande beauté, la demande en mariage, elle refuse énergiquement.

Elle est alors mise en prison, où elle subit un cruel supplice : attachée à une colonne, la tête en bas, un bourreau lui arrache les seins avec une tenaille.

La nuit suivante, saint Pierre la visite dans son cachot et la guérit de ses blessures.

Reconduite au tribunal, puis trainée dans des charbons ardents, elle expire le 5 février 251 en poussant un grand cri pour remercier Dieu."

 

Fête : 5 Février